ANNIKA TAJCHAKAVIT-AZAR (diplômée en 2021)

ÉTIENNE MORIN (diplômé en 2019) 

Après avoir gradué du programme d’arts visuels et médiatiques, j’ai tenté ma chance à l’UQAM en arts visuels. Malgré le fait que j’ai été reçu dans le programme, j’ai rapidement vu que l’université n’était pas pour moi. Ayant toujours été passionné du tatouage, j’ai décidé de foncer et de faire mon propre chemin dans le monde de l’art.  

En visitant plusieurs salons de tatouage et en montrant mon portfolio un peu partout, j’ai pu rencontrer des gens qui m’ont donné des conseils et qui m’ont permis de me rendre où j’en suis aujourd’hui. Je suis maintenant tatoueur à temps plein et je vis de mon art à 100%. 

Bien sûr, le Cégep n’offre pas de cours de tatouage, mais il m’a permis d’ouvrir mes horizons et d’explorer plusieurs techniques et styles, et ce, en touré de professionnels. Mon parcours m’a mis en confiance et m’a appris à pousser mon travail toujours plus loin afin de me démarquer. Comme quoi une carrière dans le monde de l’art ne pas nécessairement par l’université, mais par la volonté de se démarquer.

GALADRIEL AVON (diplômée en 2018) 

Après mon passage en Arts visuels et médiatiques, je me suis façonné une trajectoire à la croisée de la théorie et de la pratique. Mon obtention d’un baccalauréat en sciences politiques et philosophie (UdeM, 2021), parallèle à celle d’une mineure en histoire de l’art (UQAM, 2021), m’ont conduite au programme de deuxième cycle universitaire en étude de la pratique artistique à l’UQAR, que je complète actuellement.  

Mes intérêts, gravitant autour de thèmes tels que la mémoire, la temporalité, la matérialité et l’historicité, trouvent ancrage dans des œuvres plastiques autant que dans des engagements rédactionnels et commissariaux. Par ces prismes, je développe un regard sensible sur les rapports qui se tissent entre passé et présent, et m’intéresse aux multiples pouvoirs des mots. Je cherche à réfléchir les outils de production de discours et leurs différents moyens de se rendre à l’autre. Poser l’œil sur les pratiques actuelles afin d’en déployer les ressorts poétiques et politiques est ce qui guide mon parcours.  

Depuis plusieurs années, j’œuvre à la médiation culturelle et aux communications dans des lieux de diffusion régionaux (Centre d’art de Kamouraska et AdMare, notamment) puis j’établis tranquillement ma pratique d’écriture à travers la revue Ex_situ. Coordonnatrice et rédactrice en chef de l’initiative, j’avive mon désir d’édition, de rédaction et de gestion d’organismes culturels par cette entreprise. Je suis aussi moitié du collectif naissant lieux équivoques, groupuscule de recherches théoriques et plastiques sur l’imagerie engendrée par le mot.

XAVIER CHAMPOUX (diplômé en 2018) 

J’ai complété mes études en Art visuels et médiatiques en 2018 au Cégep de Saint-Hyacinthe. Après deux ans d’exploration dans le monde des techniques artistiques traditionnelles, j’ai décidé de continuer ma passion dans l’art numérique et la programmation. Je suis donc allé à l’université Concordia, à Montréal, afin d’y faire un baccalauréat dans le programme Arts numériques (Computation Arts), soit un programme multidisciplinaire qui combine 3D, design, web, programmation, interactivité et jeu. En plus de perfectionner mon art numérique 3D, je suis tombé en amour avec le design web et la programmation ainsi que l’émergence de la 3D à travers cette technologie. 

J’ai complété mon parcours scolaire en 2021 avec un portfolio complet et varié, rempli d’œuvres faites au moyen de techniques traditionnelles et numériques. Je travaille actuellement dans un studio d’imagerie 3D en tant qu’artiste 3D Interactif. Je crée des configurateurs web, de la modélisation du produit à la programmation de l’interface. Je me suis aussi lancé à temps perdu dans le développement de mon propre jeu vidéo.

MYRIAM TURCOTTE (diplômée en 2015) 

Je me souviens comment, au secondaire, on nous incitait à étudier en Sciences naturelles avec la conviction qu’on devait absolument « s’ouvrir toutes les portes ». Malgré ça, j’ai plutôt choisi de suivre ma passion pour la création en m’inscrivant au DEC en Arts visuels et médiatiques du Cégep de Saint-Hyacinthe. Je n’ai jamais regretté mon choix, m’ayant permis de franchir les meilleures portes et, surtout, d’aller à la rencontre de personnes et d’expériences vectrices de changement. Ce programme m’a offert l’opportunité de participer à l’Intercollégial d’arts visuels, ainsi qu’à l’Exposition des finissants à Expression Centre d’exposition de Saint-Hyacinthe.  

Avec tout l’engouement soulevé par ces événements, en plus de l’encouragement soutenu du corps professoral, j’ai choisi de poursuivre mes études au baccalauréat en Arts visuels de l’UQAM. Ce fut de riches expériences d’épanouissement artistique gravitant autour de projets collectifs. En parallèle, j’avais aussi un intérêt pour la sexualité humaine et ses enjeux.  

Tout au long de mon parcours, ma démarche artistique reflétait cette curiosité d’en apprendre plus sur la sexualité, les féminismes, le rapport aux corps sexués, la psychologie… C’est ce qui m’a poussé à entreprendre un baccalauréat en Sexologie à l’UQAM. Les arts visuels faisant partie prenante de mon expérience, j’aimerais, dans le futur, travailler comme sexologue et amalgamer les arts visuels à la relation d’aide. Cela laissera peut-être naître une teinte « art-thérapeutique » à ces interventions sexologiques.